Il peut être intéressant de créer une société à l’étranger. L’objectif peut être multiple :
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Accéder à des nouveaux marchés ;
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Bénéficier des traitements des conventions fiscales ;
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Profiter de traitements fiscaux privilégiés
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Cependant, en cas de distribution de dividendes, de cession, … la fiscalité peut être française si vous êtes résident fiscal français.
Les principales sociétés à l’étranger sont :
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Les sociétés luxembourgeoises ( SOPARFI )
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Les sociétés américaines ( Limited liability compagny )
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Les sociétés anglaises (Private Limited Company)
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Les sociétés suisses
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Les sociétés à Hong Kong
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Voici les principes généraux qui doivent être naturellement affinés en fonction de la nature même de la société et du pays de situation de la structure.
Imposition en France des dividendes étrangers
Depuis 2018, les dividendes sont imposés à la flat tax au taux de 30%.
Il peut également y avoir une retenue à la source dans le pays de résidence de la société qui va de 0% à 15% avec un crédit d’impôt en France pour éviter la double imposition.
Quid en matière de cession ?
Au niveau de l’actionnaire
Si une personne physique résidente de France est actionnaire d’une société étrangère, les plus-values de cession des actions qu’elle détient sont, le plus souvent, imposées en France dans les mêmes conditions que si celles-ci avaient été émises par une société française.
La plus-value est imposée à la Flat tax de 30%.
Cependant, l’option a l’IR est toujours possible (option annuelle et globale) pour les titres acquis avant 2018 avec lapossibilité de bénéficier des abattements.
De la part de www.joptimiz.com, assistance fiscale en ligne