Non prise en compte des revenus 2020 dans l’assiette des IJ des travailleurs indépendants

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Non prise en compte des revenus 2020 dans l’assiette des IJ des travailleurs indépendants

La LFSS 2023 reconduit pour l’année 2023 les mesures dérogatoires pour les arrêts de travail des travailleurs indépendants impactés par la crise sanitaire afin d’éviter que la baisse de leur chiffre d’affaires ait un impact sur le montant de leurs indemnités journalières.

La crise sanitaire s’est traduite par une baisse des revenus perçus en 2020 par les travailleurs indépendants. Deux lois précédentes ont donc permis de ne pas tenir compte des revenus d’activité de 2020 pour le calcul des IJ maladie et maternité en 2021 et en 2022, si cela leur était plus favorable.

Les mesures dérogatoires permettent aux indépendants :

  • de ne pas tenir compte du chiffre d’affaires réalisé en 2020 pour le calcul de leurs indemnités journalières ;
  • de percevoir l’indemnité journalière minimale lorsque leur revenu d’activité annuel moyen est inférieur au seuil de contributivité pour les arrêts dérogatoires (c’est-à-dire liés à la Covid-19).

Par ailleurs, de façon exceptionnelle, les indépendants ayant un revenu inférieur peuvent tout de même percevoir l’indemnité journalière minimale de 5,63 € lorsque leur arrêt est lié à la Covid-19.

Là encore, cette mesure est reconduite par la LFSS 2023.

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Créer son entreprise ou sa société : quelle est la fiscalité en 2023 ?

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Créer son entreprise ou sa société : quelle est la fiscalité en 2023 ?

Les entrepreneurs se trouvent parfois bien seuls lors de l’élaboration de leur projet d’entreprise.

Il vous faut tout d’abord trouver la bonne idée, la transformer en projet, puis en entreprise avec une étude de marché sérieuse.

S’enchaîne alors l’élaboration des prévisions financières, la rédaction du business plan et le choix d’un statut juridique (entreprise individuellesociétés , ou une SCOP …) et des formalités d’immatriculation nécessaires à l’exercice de votre activité en toute légalité.

Le passage par le crowdfunding peut être une solution pour se faire financer.

Fiscalement, une JEI (jeune entreprise innovante) peut être intéressante. Le régime fiscal favorable a été reconduit par la loi de finances 2023.

L’impôt des sociétés étant maintenant à 25% voire 15% jusqu’a 42.500 euros depuis 2023, la question du choix fiscal est donc primordial pour mettre en place sa stratégie.

Enfin, l’installation de l’entreprise et le démarrage de l’activité constituent les dernières étapes de la création de votre société.

En fonction de la nature de l’entreprise à créer, les étapes s’avèrent également différentes.

Vous pourrez bénéficier d’aides fiscales et/ou retirer sans fiscalité des avoirs de votre PEA.

Vous pouvez également mettre en place un système de motivation pour vos salariés (PEE,..) voire des outils plus complexes (stock-options ou BSPCE).

Et s’il s’agit d’une start-up ? Créer sa start-up ou la développer nécessite différentes étapes.

Les étapes de la création d’entreprise

Trouver le bon financement pour votre entreprise est une étape majeure : faut-il préférer un capital élevé ou un financement par endettement ?

Les apports au capital de la société peuvent être de trois sortes : en numéraire, en nature, et en industrie (sauf pour certains types de sociétés telles que les sociétés anonymes).

Lors de la création de la société , les apports en numéraire ou les apports en nature de biens mobiliers (brevet, marque licence…) sont exonérés de droits d’enregistrement. Toutefois, en cas d’apport d’un immeuble, les droits d’enregistrement seront dus et pourront aller jusqu’à 5%. A noter que cet apport pourra être exonéré si l’apporteur s’engage notamment à conserver pendant trois ans les titres remis en contrepartie de l’apport.

De même, l’apport au capital de la société engendre des plus-values dont vous serez personnellement redevable en tant qu’apporteur. Si l’apport porte par exemple sur un bien immobilier, la plus-value sera imposable au taux de 19% auquel s’ajoutent les prélèvements sociaux à hauteur de 17,2% (après abattements éventuels), plus le cas échéant une surtaxe immobilière (de 2 à 6%) en fonction du montant de la plus-imposable.

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Mesures relatives à la performance énergétique dans le cadre de la Loi de finances 2023

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Mesures relatives à la performance énergétique dans le cadre de la Loi de finances 2023

Un crédit d’impôt est octroyé aux TPE et PME en faveur de la rénovation énergétique des bâtiments à usage tertiaire affectés à leur activité. Ce dispositif a pris fin au 31 décembre 2021 : cet avantage est réintroduit par la loi de finances pour 2023 pour les dépenses réalisées du 1er janvier 2023 au 31 décembre 2024.

Le taux réduit de TVA de 5,5 % sur les travaux de rénovation énergétique est précisé et rationalisé (le taux de 5,5 % s’applique désormais aux prestations de pose, d’installation et d’entretien d’infrastructure de recharge pour véhicule électrique).

Par ailleurs, lorsque les travaux sont réalisés par un bailleur professionnel sur des biens non soumis à TVA (bien à usage d’habitation par exemple), une livraison à soi-même doit être constatée et taxée à la TVA : le taux de TVA applicable est de 20 % lorsque les travaux porte sur des logements sociaux. En parallèle, le taux de TVA sur les travaux, payés par la bailleur, est lui de 10 % voire 5,5, % : afin d’éviter un « reste à charge » pour le bailleur, le taux de TVA est abaissé à 10 % ou 5,5 % sur les livraisons à soi-même lorsque les travaux en question ont été soumis à une TVA de 10 % ou 5,5 %.

Pour les constructions de logements sociaux, les critères de performance énergétique permettant de bénéficier d’une exonération de taxe foncière de 20 ans (au lieu de 15 ans) sont actualisés avec la réglementation RE 2020.

Par ailleurs, les logements sociaux construits ou acquis bénéficient d’une exonération à condition que l’obtention de la subvention ou du prêt intervienne entre le 1er juillet 2004 et le 31 décembre 2022 : cette période est prorogée jusqu’au 31 décembre 2026.

Enfin, les logements acquis dans le but de créer des structures d’hébergement d’urgence faisant l’objet d’une convention avec l’Etat, peuvent bénéficier d’une exonération totale de taxe locale lorsqu’ils sont destinés à accueillir des personnes défavorisées : la décision d’aide de l’Etat doit intervenir entre le 1er juillet 2005 et le 31 décembre 2022 : cette période est prorogée jusqu’au 31 décembre 2026.

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Récapitulatif des dispositifs d’aides aux PME

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Le ministère de l’économie a publié une page récapitulant les dispositifs d’aide aux PME/PME pour faire face à la montée des prix de l’énergie :

Le lien vers la page : https://www.economie.gouv.fr/entreprises/tpe-pme-aides-hausse-prix-energie

Le sommaire :


Quelles sont les aides pour vos factures 2022 ?

 

Quelles sont les aides pour vos factures 2023 ?

 

Les recours en cas de litige

 

Les aides dédiées spécifiquement aux boulangeries : https://www.economie.gouv.fr/boulangers-aides-hausse-prix-energie

 

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Suppression sur 2 ans de la CVAE et ajustement du plafonnement de la CET sur la valeur ajoutée par la loi de finances 2023

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Suppression sur deux ans de la CVAE et ajustement du plafonnement de la CET sur la valeur ajoutée par la loi de finances 2023

L’article 55 de la loi de finances prévoit la suppression progressive de la CVAE (Contribution sur la Valeur Ajoutée des Entreprises) dont le taux avait déjà été réduit de moitié en 2021.

Le taux de la cotisation due au titre de 2023 est à nouveau diminué de moitié ; ainsi pour les entreprises dont le chiffre d’affaires est supérieur à 50 M€, il s’établira à 0,375 % au lieu de 0,75 %. La CVAE sera totalement supprimée à compter de 2024.

La mesure qui vise à plafonner le montant de la CET (Contribution Economique Territoriale) est aménagée pour tenir compte de la suppression progressive de la CVAE : le taux du plafonnement en

fonction de la valeur ajoutée actuellement de 2 % sera ainsi abaissé à 1,625 % en 2023 et 1,25 % en 2024.

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Comptes courants d’associés : taux maximal d’intérêts déductibles

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Comptes courants d’associés : taux maximal d’intérêts déductibles

Le taux maximal d’intérêts déductibles servi aux comptes courants d’associés pour l’année civile 2022 s’établit à 2,21 %.

Pour rappel, les intérêts servis aux associés ou aux actionnaires à raison des sommes qu’ils mettent à disposition de la société en plus de leur part du capital sont admis en déduction des résultats imposables dans la limite de la moyenne des taux effectifs moyens pratiqués par les établissements de crédit, pour des prêts à taux variable aux entreprises, d’une durée initiale supérieure à deux ans.

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Aide à la reprise ou à la création d’entreprise (ARCE)

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Aide à la reprise ou à la création d’entreprise (ARCE)

 Les demandeurs d’emploi indemnisés au titre de l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE) qui créent ou reprennent une entreprise peuvent bénéficier d’une aide à la reprise ou à la création d’entreprise (ARCE) ou, au choix, du maintien de l’ARE (réduite, dans une certaine proportion, des revenus résultant de la nouvelle activité).

Conditions d’attribution de l’ARCE

Créer ou reprendre une entreprise

L’aide à la reprise ou à la création d’entreprise est accordée à l’allocataire en sa qualité de repreneur ou de créateur d’entreprise. Est considéré comme créateur ou repreneur celui qui détient, personnellement ou avec son conjoint, son partenaire lié par un PACS ou son concubin, ses ascendants et descendants, plus :

  • de la moitié du capital de la société (au moins 35 % à titre personnel s’il s’agit d’une société familiale) ;
  • du tiers du capital s’il est dirigeant, sans que sa part personnelle puisse être inférieure à 35 % de celui-ci (part minimale ramenée à 25 % à condition qu’un autre actionnaire ou porteur de parts ne détienne pas directement ou indirectement plus de la moitié du capital).

Percevoir l’aide au retour à l’emploi (ARE)

Le demandeur doit :

soit percevoir l’aide au retour à l’emploi, ou avoir été admis à en bénéficier (différé d’indemnisation ou délai d’attente) ;

soit être en période de préavis, en congé de reclassement ou en congé de mobilité s’il crée ou reprend une entreprise tandis qu’il est dans le cadre d’une procédure de licenciement.

Bénéficier de l’aide aux créateurs ou repreneurs d’entreprise (ACRE)

L’allocataire créateur ou repreneur d’entreprise doit justifier de l’obtention de l’ACRE. Cette aide consiste en une exonération partielle ou totale de charges sociales pendant un an dès lors que le montant du revenu n’excède pas le montant du PASS.

Le montant de l’aide à la reprise ou à la création d’entreprise est égal à 45 % du montant du reliquat des droits nets restant à verser au bénéficiaire au titre de l’ARE :

  • soit au jour de la création ou de la reprise d’entreprise ;
  • soit, si cette date est postérieure, à la date d’obtention de l’ACRE.

L’aide donne lieu à deux versements égaux :

  • le premier paiement intervient à la date à laquelle l’intéressé réunit l’ensemble des conditions d’attribution de l’aide ;
  • le second paiement intervient 6 mois après la date de création ou de reprise d’entreprise, sous réserve que l’intéressé exerce toujours l’activité au titre de laquelle l’aide a été accordée.

Démarches

Le demandeur d’emploi doit déposer :

  • une demande d’aide aux créateurs ou repreneurs d’entreprise (ACRE) auprès du centre des formalités des entreprises dont il dépend ;
  • une demande d’aide à la création ou à la reprise d’entreprise (ARCE) auprès de l’agence pôle emploi dont il dépend.

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Responsabilité de l’entrepreneur individuel sur ses biens professionnels

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Responsabilité de l’entrepreneur individuel sur ses biens professionnels

Depuis le 15 mai 2022, le professionnel jouit d’une protection de son patrimoine personnel sans démarche.

Son patrimoine professionnel est constitué des biens, droits, obligations et sûretés utiles à son (ou ses) activité(s) professionnelle(s) indépendante(s).

Sont notamment considérés comme utiles à l’activité professionnelle :

  • le fonds de commerce, le fonds artisanal, le fonds agricole, tous les biens corporels ou incorporels qui les constituent et les droits y afférents ;
  • le droit de présentation de la clientèle d’un professionnel libéral ;
  • les biens meubles comme la marchandise, le matériel et l’outillage, le matériel agricole, ainsi que les moyens de mobilité pour les activités itinérantes ;
  • les biens immeubles servant à l’activité, y compris la partie de la résidence principale de l’entrepreneur individuel utilisée pour un usage professionnel ;
  • lorsque les immeubles sont détenus par une société dont l’entrepreneur est actionnaire ou associé et mis à disposition de l’entrepreneur individuel, les actions ou parts de la société ;

Les créanciers de l’entrepreneur individuel ne peuvent saisir que les biens sur lesquels ils disposent d’un droit de gage. Autrement dit, ils ne peuvent saisir que les biens appartenant au patrimoine professionnel pour les créances nées à l’occasion de l’activité professionnelle ou les biens relevant du patrimoine personnel pour les autres créances.

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Projet LDF 2023 : Régimes d’exonérations des jeunes entreprises innovantes prorogé ?

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Projet LDF 2023 : Régimes d’exonérations des jeunes entreprises innovantes prorogé ?

 Les jeunes entreprises innovantes bénéficient d’une exonération d’impôt sur les bénéfices (IR ou IS) de taxe foncière et de contribution économique territoriale (CET) jusqu’au 31 décembre 2022. Ces régimes de faveur seraient prorogés jusqu’au 31 décembre 2025.

Par ailleurs, pour bénéficier de l’exonération sur les bénéfices, l’entreprise devrait avoir moins de 8 ans (contre 11 ans actuellement) pour les entreprises créées à compter du 1er janvier 2023.

A suivre …

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Projet LDF 2023 : Cession d’une entreprise individuelle ayant opté pour l’IS et droits de mutation

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Projet LDF 2023 : Cession d’une entreprise individuelle ayant opté pour l’IS et droits de mutation

Depuis mai 2022, les entrepreneurs individuels peuvent passer à l’IS (sans avoir recours à une société).

En pratique, rien n’avait été précisé quant aux droits de mutation qui seraient alors applicables en cas de revente de l’entreprise individuelle à l’IS :

  • application des droits de vente sur les fonds de commerce, 3 % entre 23 000 € et 200 000 €, puis 5 % au-delà ;
  • ou application des droits de vente sur les parts sociales, 3 % après un abattement proratisé de 23 000 €, voire 5 % si l’entreprise est à prépondérance immobilière ;
  • ou application des droits de vente sur les actions, 0,1 % % voire 5 % si l’entreprise est à prépondérance immobilière.

Ainsi, la vente des entreprises à l’IS relèverait du régime des droits sociaux.

A priori, et par assimilation des entreprises ayant opté à l’IS aux EIRL à l’IS et aux EURL à l’IS, ce serait le régime des parts sociales (3 % après un abattement de 23 000 €, ou 5 % en cas de prépondérance immobilière) qui serait applicable.

A suivre …

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