Le statut de micro-entrepreneur séduit par sa simplicité et sa souplesse. Mais attention, il obéit à des règles précises qu’il vaut mieux connaître avant de se lancer.
Un tremplin accessible à tous
Le statut de micro-entrepreneur s’adresse à toute personne physique majeure souhaitant exercer une activité en nom propre, que ce soit en complément de revenus ou comme activité principale. Il permet de démarrer rapidement, sans formalités lourdes ni capital minimum.
Un régime double : micro-fiscal + micro-social
Être micro-entrepreneur, ce n’est pas juste relever du régime fiscal simplifié (micro-BIC ou micro-BNC). Il faut aussi être affilié au régime micro-social, qui détermine le calcul et le paiement des cotisations sociales.
Versement libératoire : une option fiscale avantageuse
Sous certaines conditions de revenus, le micro-entrepreneur peut opter pour le versement libératoire de l’impôt sur le revenu. Cela permet de régler l’IR en même temps que les cotisations sociales, via un pourcentage appliqué au chiffre d’affaires. Pratique pour éviter les mauvaises surprises en fin d’année !
Des cotisations sociales simples à gérer
Le micro-entrepreneur doit s’acquitter de ses cotisations sociales mensuellement ou trimestriellement. Le montant est directement proportionnel au chiffre d’affaires réalisé : pas de chiffre d’affaires, pas de cotisations. Ce système, appelé microsocial, offre une grande flexibilité, notamment en cas de variation d’activité.



